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Le coin des marins

Pour aller aux Pays-Bas

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Dunkerque – Amsterdam

Par la mer du nord, les mers intérieures et les canaux, nous avons parcouru 190 milles de Dunkerque à Amsterdam. Il faut ajouter les 190 milles d’Ouistreham (notre point de départ cette année) à Dunkerque, sans oublier le retour ! Avec tous les petits détours, souhaités ou inévitables, nous aurons parcouru environ 750 milles.

Nous avons utilisé les cartes de l’ANWB G,H,I,J et 1800, 1805 et 1807. La lecture des légendes est parfois difficile mais on trouve toujours un traducteur bénévole en cours de route.

Avec un voilier, on ne peut pas s’écarter des grandes routes sinon, on est vite arrêté par un pont dont la hauteur est fixe. La hauteur sous les ponts fixes est indiquée en décimètres. Les noms des ponts ouvrants sont précédés des lettres BB. Par les canaux il faut emprunter la Standup Mast Road. Attention, la hauteur n’est pas illimitée ! À part quelques ponts de chemin de fer ou d’autoroutes dont les ouvertures sont très limitées en heures et temps, les autres ponts ouvrent dès que l’on se présente.

Si le temps ou l’envie le permettent la voie maritime est possible, beaucoup plus rapide… mais moins couleur locale ! Nous l’avons emprunté en 2015. C’est la Standup Maast.

Les guides nautiques sont très alarmistes sur la fréquentation de certains canaux par des péniches ou des bateaux de grands gabarits. On en rencontre, mais ça ne pose pas de problème particulier. L’entrée ou la sortie du port de Calais est bien pire !

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Péage à la sortie de Haarlem

Le pontonnier agite un sabot au bout d’une ligne afin de percevoir le montant des péages des neuf ponts de la traversée de la ville. (5,50 euros) Moins « folklorique », dans l’écluse de Schutsluis, il faut monter dans la cabane de l’éclusier et payer (3,50 euros)

Tous les ports que nous avons rencontrés sont très bien équipés, l’accueil est toujours chaleureux. Toutefois, beaucoup sont loins des centres de vie de la ville (30 mn à pied). Les tarifs sont environ la moitié de ce que l’on connaît en France. Les douches et l’électricité sont parfois facturées à part mais le total reste très raisonnable.

Nous avions prévu une envie de pain français difficile à trouver : nous l’avons fabriqué !

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Télécharger la recette du pain

Les activités à terre

La caractéristique des escales c’est qu’on n’a plus de moyen de locomotion… à part les jambes, qui fonctionnent généralement beaucoup !

On loue parfois des vélos, rarement une voiture. On utilise beaucoup les transports en commun.

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Deauville
Marcher sur les planches de Deauville n’est pas réservé qu’aux stars !
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Vélos
L’idéal ce sont les endroits où les pistes cyclables sont dédiées… aux cyclistes uniquement !
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Entre deux promenades, la lessive, à la laverie ou sur le quai !

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Plage
À la recherche d’une plage où l’eau ne sera pas trop fraîche.
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Marché
Faire le marché surtout pour dénicher un crustacé… quel plaisir !
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Pêche à pied
La pêche à pied intéresse tout le monde. Ici, la pêche aux couteaux à l’aide de sel. Les enfants en raffolent et nous devons être parmi les rares personnes à manger cet animal, un peu coriace !
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Hauteville House
Nos escales nous permettent de visiter des musées ou des expositions. Ici, la maison de Victor Hugo à Guernesey.
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Sentier côtier
On doit pratiquement pouvoir faire un tour de France par la côte, tant les sentiers côtiers sont nombreux. Nous en avons exploré un grand nombre. Ici, La Trinité sur mer.
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Nous ne sommes pas seuls à utiliser le vélo
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Coin de solitude à Groix

L’inattendu ou l’insolite

On rencontre parfois des situations drôles, cocasses, inattendues, mais toujours imprévues : c’est un des charmes de ces découvertes !

Nous avions navigué presque toute la journée sous la pluie. Tout à coup, une explosion ; Annie se demande ce qui lui arrive ! En fait, la pastille de carbonne a fondu et a fait déclencher la cartouche qui a gonflé le gilet ! Nous avons été quitte pour remplacer la cartouche et le système et faire réviser le gilet.

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Une explosion curieuse…
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Une équipière courageuse
Au cours d’une manoeuvre à Sauzon, un pare-battage est tombé à l’eau. Un plongeon et la gaffe est réparée !
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Une île déserte improvisée !
À port Tudy (Groix) des enfants ont utilisé la tonne d’ammarrage comme terrain de jeu inédit.
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Un vélo en infraction dans le port d’Argol (Hoédic)
Laisser son vélo dans un endroit interdit, c’est rien. Mais le laisser à portée de la marée montante, c’est pire.

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Un étendard « Guilben »
Pour les rendez-vous dans un port : pratique !
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Sauzon : rupture de béquille
Généralement plus spectaculaire que dangereux. Il ne reste plus qu’à attendre la prochaine marée !
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Cinéma à domicile
Tournage devant notre bateau, à La Rochelle, d’un épisode de feuilleton TV… que nous ne verrons jamais !
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St Martin en Ré
Un port surchargé… jusqu’à la porte !

Monter au mât

À 13 ou 14 mètres au-dessus de l’eau, on se sent tout petit ! Et en plus le bateau continue à bouger doucement (en bas) et en haut l’amplitude devient au minimum 1 mètre !
Nous avons fait l’acquisition d’une échelle de mât qui prend la place de la grand-voile dans sa ralingue. Ce système permet à un équipier seul de monter… en veillant à ne rien oublier en bas !

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Pour changer une ampoule, régler la girouette ou installer l’antenne VHF, il faut parfois monter au mât. Plusieurs équipiers s’y sont essayés. Laura, la plus jeune de tous, a réussi de façon magistrale.

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Les premiers échelons
Avant de monter, il fallait penser à la sécurité. Baudrier enfilé et drisse accrochée, j’allais enfin pouvoir grimper. Au début, j’avais un peu de mal à me hisser.
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En haut du mât
Les barres de flèches sont assez difficiles à passer : tout en veillant à ne pas perdre l’équilibre, il faut détacher la sangle qui entoure le mât pour la passer au-dessus des barres de flèches. Puis il faut enlever la drisse de sécurité et la mettre de l’autre côté. Attention à ne pas emmêler les cordes entre elles !!!
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Petits réglages…
En haut du mât, une mission de la plus haute importance m’attendait : j’étais chargée de bouger de quelques degrés l’angle de la girouette !!!
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Vu du haut…
…le bateau et petit et très remuant !
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Concarneau vu du haut du mâtmatconcar-510be

A douze mètres au-dessus de l’eau !

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Amarrage hollandais
Des « Ducs d’Albe » permettent l’amarrage arrière sans garde et sans toucher le ponton à l’arrivée !


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Les plus jeunes équipiers ont franchi le pas en 2011

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Naviguer

Il faut quitter le port. C’est un peu difficile de laisser un abri sûr, où l’on se sent en sécurité, où l’on a déjà pris ses petites habitudes… Avant d’arriver à nouveau dans un nouvel abri, il existe un moment particulier : la navigation.

Nous avons bien préparé l’étape sur la carte, nous avons noté les points GPS importants (en cas de brouillard inopiné qui arrive de temps en temps en été) et nous avons préparé les documents jugés utiles. Dans certains ports nous avons indiqué notre destination projetées, mais ça se fait de moins en moins ! Nous avons également rangé soigneusement le bateau, les équipiers ont choisi des tenues adaptées à la prévision de navigation, et tout le monde part vers une destination pas toujours inconnue, mais vers laquelle il subsiste toujours des éléments inconnus. C’est ce qui fait toute la beauté, le plaisir et la difficulté de l’étape.

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A la gîte
Entre Groix et Belle-île, avec un bon vent d’ouest, quel plaisir !
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Tenue vestimentaire
En été, en mer, il fait toujours frais, voire froid pour certains quel que soit le temps !
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Equipage en mer
Les enfants portent toujours un gilet de sauvetage, les adultes souvent, mais tout le monde est toujours chaudement habillé car le vent sur l’eau est froid.
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Pélerinage
En sortant de Paimpol, on laisse à tribord la pointe de Guilben…
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Prise de coffre
Avec un peu de courant, un peu de vent et pas trop de chance, il arrive que l’on doive recommencer la manoeuvre !
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Pêche
Lorsqu’on ne va pas trop vite, on pêche à la traîne dans les coins qui s’y prêtent. Nous prenons des maquereaux et quelques orphies.
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Sieste
Le bateau, c’est bien connu, ça berce ; et que trouver de mieux qu’une mamie pour dormir confortablement !
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Dauphin !
C’est un moment inoubliable pour les enfants.
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