Category Archives: Vie à bord
Les animaux
Manœuvrer
Nous avons réalisé un court film sur les principales manœuvres lorsque l’on quitte une escale et qu’ensuite, on s’apprête à entrer dans un port.
Dans le petit film ci-dessous, certains termes appartiennent au domaine spécifique de la navigation.
L’araignée est un sandow de la longueur de la bôme. Il comporte des « pattes » pour fixer la voile une fois pliée.
Les bosses de ris sont de petits cordages qui permettent de réduire en navigation la surface de la voile (lorsque le vent forcit)
Hisser la voile : la monter le long du mât
La balancine est un cordage qui part du haut du mât jusqu’au bout de la bôme. Il sert à maintenir la bôme en l’air au mouillage. Certains préfèrent poser la bôme sur le bateau, c’est mieux pour le bateau mais moins bien pour le confort !
Le hale-bas maintient la bôme en position basse pendant la navigation pour que la voile conserve le creux voulu.
Le tangon est un tube en alu qui maintient le foc dans certaines allures. Il est utilisé aussi pour les spis.
Souquer c’est tirer très fort sur le cordage.
Manœuvrer en voilier par guilben01
Affaler la voile
Hisser les voiles.
Les documents nautiques utiles
Il y a ceux qui sont obligatoires et ceux qui nous sont très utiles : ce ne sont pas toujours les mêmes !
Les documents obligatoires en 2012 pour nous qui naviguons à plus de 6 miles d’un abri
La ou les cartes marines de la zone de navigation en format papier ou électronique ;
Le Règlement International de Prévention des Abordage en Mer – RIPAM ;
Un document décrivant le balisage de la zone de navigation ;
Le livre des feux tenu à jour ;
L’annuaire des marées officiel (version papier ou électronique), sauf en Méditerranée ;
Un journal de bord libellé comme tel et contenant au moins les éléments suivants : composition de l’équipage, heure d’appareillage, prévisions météorologiques et temps observé, position, route suivie et vitesse à intervalles réguliers, consommation et réserve de combustibles ainsi que tout incident, panne ou avarie à bord ou observé dans la zone de navigation.
À noter qu’il est possible de télécharger gratuitement sur le site du SHOM les documents suivants :
2A Règlement international pour prévenir les abordages en mer : Texte du Règlement
2B Règlement international pour prévenir les abordages en mer : Planches illustrant le texte du Règlement
3C Signalisation maritime
1D Symboles, abréviations et termes utilisés sur les cartes marines
1F L’hydrographie, les documents nautiques, leurs imperfections et leur bon usage
32 Code international de signaux
On peut télécharger directement depuis l’iPad
Nous avons utilisé au gré des ans le Bloc Marine qui comporte à peu près toutes les rubriques.
Nous utilisons l’Almanach du Marin Breton, depuis l’arrêt du guide « Escales ». Il est très populaire et les revenus de la vente sont intégralement utilisés sous forme d’aides financières aux gens de mer.
Les documents que nous utilisons régulièrement
Les instructions nautiques officielles de la zone
Un guide de la VHF (pour se rafraîchir la mémoire sur l’alphabet)
Un guide de premiers secours
Le cours de navigation des Glenans
Un guide de la navigation de nuit
Des cartes routières utiles à l’escale
Les catalogues des principaux shipchandlers (Accastillage Diffusion, Uship, Navimo)
Un petit guide de matelotage pour occuper ou entraîner les jeunes
Quelques ouvrages didactiques sur les marées, les oiseaux, les animaux,
Un ou deux livres de bord à l’usage exclusif des enfants
L’ouvrage « 250 réponses aux questions du marin curieux »
Un guide de la pêche en mer dont la partie cuisine sert plus souvent que la partie pêche !
Lors de la préparation d’une étape, beaucoup de ces documents nous servent :
- les instructions nautiques pour
- vérifier qu’il n’y a pas de restriction particulière à la navigation (zone militaire ou de pêche ou d’aquaculture),
- repérer la meilleure façon d’aborder le port,
- les cartes marines pour vérifier que la route projetée ne traverse pas des zones de haut-fonds… ou carrément une presqu’île,
- l’annuaire des marées pour tenter d’entrer au mouillage à une heure qui garantit suffisamment d’eau sous les quilles,
- la ou les météos disponibles
De tout cela nous en déduisons l’heure de départ… qui n’est pas toujours compatible avec ce que certains appellent… la plaisance !
Tenir le blog
De plus en plus de ports offrent le Wifi (gratuit ou payant) mais parfois, dans des conditions difficiles.
Pour se connecter plus facilement, et mettre à jour notre blog, nous avons procédé à quelques aménagements.
Mais parfois, il faut se mettre au pied de l’antenne émettrice pour avoir une chance de capter correctement le signal.
- Wifi depuis le cockpit
Sinon, c’est le cybercafé le plus proche ou la clé 3G ou l’ordinateur de la capitainerie.
Depuis 2013, nous avons changé de système et depuis 2014, nous utilisons également le téléphone portable qui peut servir de modem. Voir tous les détails techniques ICI.
Utiliser l’annexe
Quand nous sommes dans un mouillage, pour aller à terre, nous utilisons une annexe gonflable. C’est une embarcation qui ne peut naviguer que sur des eaux très calmes. Nous avons tenté parfois une sortie sur une mer avec quelques petites vagues : on est trempé au bout de quelques minutes ! Nous utilisons un gonfleur à pied sur l’avant du bateau avant de la mettre à l’eau.
Nous avons choisi l’AX3 Bombard, la plus courante en rouge qui pèse plus de vingt kilos.
Dans les endroits avec un courant moyen ou fort, le moteur est indispensable car notre force pour ramer est insuffisante. Nous avons choisi un Yamaha Malta de 3 CV, très répandu qui pèse également plus de quinze kilos. Il est difficile à mettre en place : par sécurité, nous l’attachons pendant l’installation pour le récupérer en cas de glissade à la mer (ça ne nous est jamais arrivé). Il est lourd ; comme l’annexe bouge forcément beaucoup, il ne faut pas se louper pour l’accrocher au tableau arrière. Un fois en place, nous installons les rames (sécurité en cas de panne de moteur ou pour approcher très près d’une plage)
Premiers bords dans l’annexe
Outre l’utilité de nous emmener à terre, l’annexe sert aussi de sécurité (et de jeu) pendant le bain.
L’ennemi de l’annexe étant le sable, très abrasif, à marée basse elle est stockée sur le pont.
Nous avons installé des roues repliables : quand il faut le tirer sur la plage c’est plus facile (quoi que… !). Enfin, le carburant (mélange huile/essence) est stocké dans un réservoir intégré d’environ un litre qui assure une petite heure d’autonomie.
Pour l’entretien, nous sommes attentifs à trois points :
graisser les vis de serrage en aluminium sinon, elles « collent » l’hiver et on ne peut plus les tourner,
vidanger complètement l’essence l’hiver, sinon les principes les plus actifs se sont « évaporés » et on démarre difficilement voire pas du tout. (comme pour les tondeuses),
vidanger l’embase et graisser tout ce qui bouge !
Nous jetons un coup d’œil de temps en temps à la bougie, mais nous n’avons jamais eu de problèmes de démarrage ou d’allumage en presque vingt ans d’utilisation modérée. On surveille aussi l’anode qui n’a été changée qu’une seule fois.