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Le canal du midi

Partis de Mâcon pour rejoindre Bordeaux trois semaines et 460 milles plus tard, un équipage a convoyé le bateau tout au long du canal du midi pendant environ 130 heures réparties sur trois semaines. Pour tenir ce programme, il faut naviguer pratiquement tous les jours. Le franchissement des écluses nombreuses, souvent doubles voire plus (Fonsérannes comprend sept paliers imbriqués) ne peut pas se prévoir en temps de façon précise.


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Avant l’entrée dans le canal
Au milieu des étangs, un canal est balisé pour traverser la Provence.

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Ecluse
Il a fallau grimper pour amarrer le bateau : c’est ce qui est le plus physique ! (surtout que ça se répète un certain nombre de fois dans la journée !)

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Ecluse
On se trouve dans la zone de location des pénichettes.

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Ecluse
Dans la zone de location des pénichettes, lorsque l’écluse est un peu remuante et que les autres marins ne sont pas toujours expérimentés, on se prend quelques sueurs froides !

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Sous les arbres
Passage très agréable, sous les arbres qui bordent le canal

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En sortant de l’écluse
Nous sommes déjà dans les écluses « descendantes », plus reposantes.

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Ecluse
Comme on descend encore, c’est presque reposant.

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La Garonne
Un très fort courant permanent impose une attention très soutenue.

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Transport du mât
Comme le mât dépasse largement le bateau, nous l’avions soigneusement emballé en prévision d’écluses remuantes.

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Transport du mât
Nous avions installé un croisillon assez haut à l’arrière pour être à l’aise dans le cockpit.

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Escale paisible
On peut trouver beaucoup d’escales très calmes, pour se reposer des efforts dans les écluses.

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Escale de rêve
Calme et beauté du paysage : les deux ingrédients pour une nuit « sans escale »  !

Alimenter l’ordinateur en navigation

Les batteries fournissent du 12 v et l’ordinateur réclame du 18,5 v.
Nous avions le choix entre un convertisseur 12 v -> 220 v ou un convertisseur 12 v -> 18 v. C’est cette solution que nous avons choisie. La seule difficulté a été de trouver une prise d’alimentation pour le Mac.

Nous l’avons trouvée aux USA chez MacGyver pour une somme normale… en euros ! Ensuite nous avons acquis un convertisseur.
À l’usage, on se rend compte que l’ordinateur consomme environ 4 A/h ce qui nécessite de bonnes batteries. Toutefois, nous ne l’utilisons qu’en complément de nos observations permanentes et dans les endroits difficiles : chenaux peu visibles depuis la mer, brume sur la côte qui masque les amers,…

Depuis 2011, nous n’utilisons que l’iPad qui consomme très peu et dont l’autonomie peut aller jusqu’à 10 heures, paramètré selon les bons conseils de Francis Fustier. Un chargeur 12 v en complément est largement suffisant. Nous pouvons aussi enregistrer les traces de nos déplacements et les installer sur notre blog.

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Le Wifi dans de bonnes conditions

Nous utilisons prioritairement un Mac pour nous connecter au Wifi que l’on peut trouver dans les ports. Malheureusement, le signal est souvent assez faible et le nombre important de mâts en aluminium qui sépare l’émetteur de notre bateau est un facteur d’affaiblissement du signal.

L’idée de remplacer l’antenne interne du Mac par une antenne externe n’est pas nouvelle. Mais comme celle-ci se branche sur un port USB, la question du pilote est essentielle puisque sans interface, point de traitement du signal.

Grâce à Francis Fustier et son site, nous avons enfin trouvé une solution pas trop onéreuse, avec un fournisseur français. En effet, il existe un matériel qui a l’air performant aux USA, mais la peur de difficultés techniques pour éventuellement des compléments, nous a fait abandonner cette piste.

C’est chez Nauticom à Marseille que nous avons trouvé notre bonheur, après un échange préalable rapide et bien documenté.

Nous avons donc acquis une antenne Wifi , une allonge USB active et un amplificateur de signal. Le seul petit problème rencontré est le support du pilote (pour 10.4 et 10.5) : il est sur mini CD, impossible à faire avaler au mange disque du portable. A l’aide d’un lecteur plus conventionnel à tiroir, nous avons fait une image disque du pilote puis nous l’avons transféré sur le Mac. Ensuite, nous avons installé le pilote et procédé aux tests : très concluants. Il restera à utiliser tout cela en situation portuaire ! Tout fonctionne bien y compris en 10.6 sur Mac.

Le principe est de désactiver Aiport et de lancer le pilote de la clé wifi externe. Après un paramétrage simple et définitif, la connexion à partir du navigateur se fait facilement grâce à une documentation précise.

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La clé installée dans un port USB
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La clé et son allonge de 5 m
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L’amplificateur de signal qu’il faut alimenter en 220 v

En 2013, nous avons changé d’optique. La mise à jour des pilotes pour l’antenne est de plus en plus problématique au fil des évolutions des systèmes d’exploitation et nous avons du nous résoudre à abandonner cette voie, pourtant efficace.

Nous nous sommes tournée vers le fournisseur iPadnav qui propose un autre système. C’est un routeur classique qui récupère le signal wifi à l’aide d’une antenne spéciale que l’on peut installer dehors si besoin. Il suffit de se connecter au routeur sur le réseau Wifi de celui-ci et chaque appareil embarqué (ils sont nombreux aujourd’hui !) peut s’y connecter. Solution un peu chère (~ 200 €) mais très fiable et très efficace partout où nous sommes passés depuis, que ce soit avec une connexion gratuite ou payante. Un conseil toutefois : suivre scrupuleusement les indications du fournisseur et ne rien toucher d’autre !

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Le routeur et son alimentation (le boîtier avec bouton bleu n’en fait pas partie !)

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L’antenne installée à l’extérieur

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Installation à l’intérieur, le plus souvent (parfois sur le pied de mât)

 

Une marche pour monter à bord !

Nous avons effectué (comme tout le monde) beaucoup de petits aménagements qui rendent la vie bord plus agréable.

Marche pour catway très bas

Dans certains ports, les catways sont vraiment bas par rapport au bateau (de plus en plus chaque année !) Nous avons donc utilisé la chaise de calfat qui ne sert pas, comme appoint. Il existe bien sûr des solutions toutes prêtes de marche-pare-battage.es1-15c2e es2-f1cbd

Jupe et taud

La jupe est fragile. Le chantier nous a indiqué un moyen de la protéger : la pose d’un profil en caoutchouc. Il a fallu raboter un peu, chauffer et forcer le collage pour un résultat efficace.

hjupe10-1563bProtection de jupe

Afin d’ajuster le taud pour le rendre plus recouvrant dans certaines situations, un « faux mât » a été installé pour que l’on puisse prendre les mesures et faire les essais nécessaires. Nous le ressortons de temps en temps !

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Un faux mât

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