Guilben en croisières

Comme on peut le constater avec les deux joints ci-dessus, l’ancien est très fatigué [1] et présentait quelques très légères fuites.

Le changer est assez facile. L’ancien part bien, un petit nettoyage de la gorge et on installe le nouveau joint avec quelques gouttes de colle néoprène dans le fond. On en profite pour graisser tout ce qu’on peut, vis et charnières surtout.

Le plus difficile fut de trouver la bonne référence. Le panneau n’existe plus. Au salon nautique, chez Vetus, on nous a donné les coordonnées de la personne qui gère les pièces détachées. Après un échange téléphonique et plusieurs mails avec les photos des panneaux ainsi qu’un croquis de la coupe du joint, nous avons pu conclure sur la bonne référence. La personne de chez Vetus a été exceptionnellement disponible ce qui est très agréable. Ensuite une commande chez notre revendeur habituel et l’affaire est faite.

Notes

[1] presque 20 ans de bons et loyaux services !

Il était temps de le revernir et d’astiquer les cuivres ! C’est fait et le barographe est comme neuf !

Les bandes s’usent : soleil ; mer, pare-battages, … Il faut donc les changer.

Le décollage est difficile car la colle s’est « soudée » au gel-coat : huile de coude et acétone en viennent à bout.

La pose de nouvelles bandes est aussi délicate car la moindre déviation se voit. Enfin, on y arrive et le bateau est presque neuf !

La prise de mât sur le pont, ancienne, en plastique était un peu haute et tenait par deux vis : depuis plusieurs années on s’attendait à ce qu’elle casse ! C’est fait ! Nous l’avons remplacée par une prise plus basse en laiton, tenue par trois vis.

       

    L’ancienne prise rafistolée                          La nouvelle prise

Comme nous avions constaté à plusieurs reprises des blocages de l’enrouleur de génois, il a fallu faire quelque chose !
Au salon nautique, nous avons rencontré un technicien de chez Facnor. Il nous a conseillé de passer dans l’eau l’ensemble tambour et émerillon pour dissoudre le sel accumulé. Ensuite, graisser le tout et ça devrait fonctionner.

Nous avons donc démonté et rapporté à la maison tambour et émerillon car la température pour travailler en janvier est plus agréable ! Et puis il y a de nombreuses pièces qu’il s’agit de ne pas égarer, en particulier, une des 146 billes des quatre roulements.

Le tambour (bas de l’enrouleur) était plein de vieille graisse, laquelle agglomère le sel qui est extrêmement abrasif !

Nous avons constaté, après remontage, que l’ensemble tourne mieux et surtout, sans « gratter », ce qui était le cas avant.

Finalement, le démontage n’est pas très difficile, quelques vis sont bien grippées par le sel, mais nous en sommes venus à bout après quelques efforts ! Le fait de travailler au sec, au chaud, en prenant les précautions d’usage (repérage des pièces et stockage de toutes les vis dans une boîte) a rendu l’opération plaisante… surtout en pensant au bénéfice que l’on devrait en tirer cet été !

Nota de la saison suivante : tout fonctionne parfaitement !