Guilben en croisières

À 13 ou 14 mètres au-dessus de l’eau, on se sent tout petit ! Et en plus le bateau continue à bouger doucement (en bas) et en haut l’amplitude devient au minimum 1 mètre !
Nous avons fait l’acquisition d’une échelle de mât qui prend la place de la grand-voile dans sa ralingue. Ce système permet à un équipier seul de monter… en veillant à ne rien oublier en bas !

Pour changer une ampoule, régler la girouette ou installer l’antenne VHF, il faut parfois monter au mât. Plusieurs équipiers s’y sont essayés. Laura, la plus jeune de tous, a réussi de façon magistrale.

Les premiers échelons

Avant de monter, il fallait penser à la sécurité. Baudrier enfilé et drisse accrochée, j’allais enfin pouvoir grimper. Au début, j’avais un peu de mal à me hisser.

En haut du mât

Les barres de flèches sont assez difficiles à passer : tout en veillant à ne pas perdre l’équilibre, il faut détacher la sangle qui entoure le mât pour la passer au-dessus des barres de flèches. Puis il faut enlever la drisse de sécurité et la mettre de l’autre côté. Attention à ne pas emmêler les cordes entre elles !!!

Petits réglages…

En haut du mât, une mission de la plus haute importance m’attendait : j’étais chargée de bouger de quelques degrés l’angle de la girouette !!!

Vu du haut…

…le bateau et petit et très remuant !

Concarneau vu du haut du mât

A douze mètres au-dessus de l’eau !

Amarrage hollandais

Des « Ducs d’Albe » permettent l’amarrage arrière sans garde et sans toucher le ponton à l’arrivée !

Monter au mât par guilben01

Les plus jeunes équipiers ont franchi le pas en 2011

Il faut quitter le port. C’est un peu difficile de laisser un abri sûr, où l’on se sent en sécurité, où l’on a déjà pris ses petites habitudes… Avant d’arriver à nouveau dans un nouvel abri, il existe un moment particulier : la navigation.

Nous avons bien préparé l’étape sur la carte, nous avons noté les points GPS importants (en cas de brouillard inopiné qui arrive de temps en temps en été) et nous avons préparé les documents jugés utiles. Dans certains ports nous avons indiqué notre destination projetées, mais ça se fait de moins en moins ! Nous avons également rangé soigneusement le bateau, les équipiers ont choisi des tenues adaptées à la prévision de navigation, et tout le monde part vers une destination pas toujours inconnue, mais vers laquelle il subsiste toujours des éléments inconnus. C’est ce qui fait toute la beauté, le plaisir et la difficulté de l’étape.

A la gîte

Entre Groix et Belle-île, avec un bon vent d’ouest, quel plaisir !

Tenue vestimentaire

En été, en mer, il fait toujours frais, voire froid pour certains quel que soit le temps !

Equipage en mer

Les enfants portent toujours un gilet de sauvetage, les adultes souvent, mais tout le monde est toujours chaudement habillé car le vent sur l’eau est froid.

Pélerinage

En sortant de Paimpol, on laisse à tribord la pointe de Guilben…

Prise de coffre

Avec un peu de courant, un peu de vent et pas trop de chance, il arrive que l’on doive recommencer la manoeuvre !

Pêche

Lorsqu’on ne va pas trop vite, on pêche à la traîne dans les coins qui s’y prêtent. Nous prenons des maquereaux et quelques orphies.

Sieste

Le bateau, c’est bien connu, ça berce ; et que trouver de mieux qu’une mamie pour dormir confortablement !

Dauphin !

C’est un moment inoubliable pour les enfants.

Nous passons beaucoup de temps devant la table à carte.

Au début, cartes, compas à pointes sèches et relèvements… Aujourd’hui, on vérifie simplement les données des appareils avec les moyens traditionnels.

La préparation en 1992

Ni GPS, ni ordinateur, que le bon sens et les connaissances du marin !

La sonde à main…

… est très précise et permet de calculer l’heure minimum de départ !

Préparer une navigation sur l’ordinateur

Nous avions acheté un logiciel Garmin, compatible avec le GPS60. Une fois récupéré les pilotes (qui n’existaient pas pour Mac), l’installation est simple. Un câble USB relie le GPS à l’ordinateur et on lance le logiciel Mapsource. Pour tracer la route, il suffit de clics successifs de la souris. Lorsque c’est terminé, on agrandit au maximum la carte pour vérifier que l’on est toujours et partout sur l’eau ! C’est la ligne jaune sur la copie d’écran. Lorsqu’on active le GPS et la trace, toutes les 30 secondes, un point se pose sur la carte. On peut ainsi suivre a posteriori le chemin parcouru par le bateau. Ce système nous a donné toute satisfaction avec deux bémols : les mises à jour ont été arrêtée et il fallait se rééquiper entièrement de façon coûteuse pour repartir sur des outils actualisés et le mac, utilisé avec Windows XP consomme beaucoup d’énergie (60 W)

Préparer un navigation avec l’iPad

Avec iNavx et une carte Navionics, il faut d’abord poser les waypoints de la route puis dans le module « Routes » les ajouter successivement les uns aux autres. (traits bleu clair avec carrés pointe en haut). Une fois la trace activée, tout s’enregistre toutes les 20 secondes. (traits bleu foncé). 

La trace est d’une grande précision : on voit les moments où l’on se met face au vent pour monter les voiles, les écarts dus aux bouées de pêcheurs ou tout autre obstacles rencontrés, surtout les petits bateaux de pêche amateurs à l’ancre.

L’intérêt de ce système est double : on peut exporter les routes et les traces dans des formats reconnus par Google Maps et ainsi partager ses étapes et l’iPad consomme très peu, son autonomie de 10 heures annoncées semble correct et nous disposons à bord d’un chargeur 12 v efficace. Il faut bien penser à activer l’affichage des balises, sinon elles sont absentes de la carte ! 

Nous naviguons toujours avec les cartes marines papier de la zone : elles sont ouvertes sur la table et en cas de doute, la consultation est immédiate.

De près ou de loin, nous avons croisé quelques bateaux connus !

Brocéliande

Skippé par Alain Gautier, il nous est passé sous le nez sans que nous ayons eu le temps de dire ouf !

 

En route vers Rouen en 2008

À l’entraînement…

Le bateau des Phares et balises

Il remplace les balises pour leur entretien.

Aéroglisseur

Sodebo skippé par Thomas Coville

Entraînement des commandos de marine au large de Lorient

La vitesse de déplacement est impressionnante

Chalk hollandais

Un vaisseau curieux

Simple discussion de bateau à bateau !

À la Trinité/mer, le bateau de Bruno Peyron

À la Trinité sur mer

 

Nous avons du croiser, un jour au l’autre, de près ou de loin, à peu près tous les marins qui font l’actualité.

Nous avons également rencontré Jean-Louis Etienne, Isabelle Autissier et le bateau du défi français de la coupe de l’América.

Club Med et Antartica

Deux conceptions des grands voiliers : l’un en rade de Toulon avec Alain Colas et l’autre à Perros-Guirrec avec Jean-Louis Etienne

Penduick 2 à La Trinité

Belem

Dans l’avant-port de Lorient, ce voilier mythique fait du charter sur les côtes de France.

Fujicolor

Basé à La Trinité, son skipper, Loïc Peyron, rôde souvent sur les quais… et en baie de Quiberon.

 

KingFisher

À la Trinité, sans Hélène Mac Arthur !

Philippe Poupon

Départ de la course du Figaro depuis Perros-Guirec

Alain Gauthier

Préparation de la course du Figaro

Course du Figaro 

Tous les bateaux sont prêts à prendre un départ coloré !

Hydroptère

Rencontré sur le parvis du salon nautique

Joshua de Bernard Moitessier

À Paimpol en 2006.

Joshua

Graffitis sur une pallissade à La Rochelle !

Antartica

Rencontré à Perros-Guirrec avec Jean-Louis Etienne à son bord.

 

Le bateau phare Sandettié

Ici à Dunkerque. Pendant longtemps sur la zone météo Sandettié dans le Pas de Calais.