Le mâtage et le démâtage
C’est une opération toujours délicate car le mât et ses espars pèsent environ 100 kg et mesurent 11,50 mètres.
Le mât est simplement posé sur le pont dans une sorte de fourreau ; il est maintenu par les haubans sur le côté, l’étai à l’avant et les pataras à l’arrière. Son alignement dans les deux sens (bâbord/tribord et avant/arrière) est primordial si on ne veut pas le voir « flamber » [1]. Il va subir, une fois les voiles installées, des contraintes très fortes dans toutes les directions.
- Mâtage au Crouesty
- L’adresse du grutier est primordiale : il doit être dans l’axe du mât, sans trop le toucher ni abîmer l’antenne VHF, la girouette et les feux de mât ! Jusqu’ici, tout s’est toujours bien passé…
- Mâtage à Port St Louis
- Pour que tout se passe bien, il convient de démêler les haubans, étais, drisses et gréments divers.
- Mâtage à Port St Louis
- Il n’y a qu’un professionnel qui fait ce travail. Il possède une vieille grue de chantier qu’il ne peut pas utiliser les jours de grand mistral… L’opération est toujours précédée de négociations, promesses, renoncements, puis finalement… travail !
Démâtage à La Rochelle. Le protocole est un peu particulier : le mât est soulevé par le haut pour éviter l’effet de moulinet (très rare) lorsqu’on le prend sous les barres de flèches.
Notes
[1] se casser en deux