Préparer les navigations
Nous passons beaucoup de temps devant la table à carte.
Au début, cartes, compas à pointes sèches et relèvements… Aujourd’hui, on vérifie simplement les données des appareils avec les moyens traditionnels.
- La préparation en 1992
- Ni GPS, ni ordinateur, que le bon sens et les connaissances du marin !
Préparer une navigation sur l’ordinateur
Nous avions acheté un logiciel Garmin, compatible avec le GPS60. Une fois récupéré les pilotes (qui n’existaient pas pour Mac), l’installation est simple. Un câble USB relie le GPS à l’ordinateur et on lance le logiciel Mapsource. Pour tracer la route, il suffit de clics successifs de la souris. Lorsque c’est terminé, on agrandit au maximum la carte pour vérifier que l’on est toujours et partout sur l’eau ! C’est la ligne jaune sur la copie d’écran. Lorsqu’on active le GPS et la trace, toutes les 30 secondes, un point se pose sur la carte. On peut ainsi suivre a posteriori le chemin parcouru par le bateau. Ce système nous a donné toute satisfaction avec deux bémols : les mises à jour ont été arrêtée et il fallait se rééquiper entièrement de façon coûteuse pour repartir sur des outils actualisés et le mac, utilisé avec Windows XP consomme beaucoup d’énergie (60 W)
Préparer un navigation avec l’iPad
Avec iNavx et une carte Navionics, il faut d’abord poser les waypoints de la route puis dans le module « Routes » les ajouter successivement les uns aux autres. (traits bleu clair avec carrés pointe en haut). Une fois la trace activée, tout s’enregistre toutes les 20 secondes. (traits bleu foncé).
La trace est d’une grande précision : on voit les moments où l’on se met face au vent pour monter les voiles, les écarts dus aux bouées de pêcheurs ou tout autre obstacles rencontrés, surtout les petits bateaux de pêche amateurs à l’ancre.
L’intérêt de ce système est double : on peut exporter les routes et les traces dans des formats reconnus par Google Maps et ainsi partager ses étapes et l’iPad consomme très peu, son autonomie de 10 heures annoncées semble correct et nous disposons à bord d’un chargeur 12 v efficace. Il faut bien penser à activer l’affichage des balises, sinon elles sont absentes de la carte !
Nous naviguons toujours avec les cartes marines papier de la zone : elles sont ouvertes sur la table et en cas de doute, la consultation est immédiate.