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La prise électrique de mât

La prise de mât sur le pont, ancienne, en plastique était un peu haute et tenait par deux vis : depuis plusieurs années on s’attendait à ce qu’elle casse ! C’est fait ! Nous l’avons remplacée par une prise plus basse en laiton, tenue par trois vis.

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    L’ancienne prise rafistolée                          La nouvelle prise

Démontage de l’enrouleur

Comme nous avions constaté à plusieurs reprises des blocages de l’enrouleur de génois, il a fallu faire quelque chose !
Au salon nautique, nous avons rencontré un technicien de chez Facnor. Il nous a conseillé de passer dans l’eau l’ensemble tambour et émerillon pour dissoudre le sel accumulé. Ensuite, graisser le tout et ça devrait fonctionner.

Nous avons donc démonté et rapporté à la maison tambour et émerillon car la température pour travailler en janvier est plus agréable ! Et puis il y a de nombreuses pièces qu’il s’agit de ne pas égarer, en particulier, une des 146 billes des quatre roulements.

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Le tambour (bas de l’enrouleur) était plein de vieille graisse, laquelle agglomère le sel qui est extrêmement abrasif !

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Nous avons constaté, après remontage, que l’ensemble tourne mieux et surtout, sans « gratter », ce qui était le cas avant.

Finalement, le démontage n’est pas très difficile, quelques vis sont bien grippées par le sel, mais nous en sommes venus à bout après quelques efforts ! Le fait de travailler au sec, au chaud, en prenant les précautions d’usage (repérage des pièces et stockage de toutes les vis dans une boîte) a rendu l’opération plaisante… surtout en pensant au bénéfice que l’on devrait en tirer cet été !

Nota de la saison suivante : tout fonctionne parfaitement !

Changer la pompe de cale

La pompe d’origine ayant donné des signes de faiblesse ainsi que le contacteur à mercure, nous avons décidé de changer cette pièce maîtresse de la sécurité passive. En effet, en cas de voie d’eau légère, la pompe s’enclenche automatiquement ; le bateau se vide et nous sommes alertés !

Notre choix s’est porté sur un modèle à déclenchement électronique intégré. La pompe est munie de deux modes : automatique et manuel. Ce dernier nous servira à vider le puits après une douche !

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Nous en avons profité pour changer le câble électrique depuis le tableau et nous avons fixé la prise du côté de l’arrivée afin d’éviter que le câble ne traîne dans les fonds.

Comme il y a double commande, nous avons du neutraliser l’interrupteur d’origine et en poser un nouveau à trois positions : marche automatique, arrêt, marche manuelle. Nous avons réutilisé les diodes et fusibles d’origine.
Ce fut l’occasion de nous plonger dans les arrières du tableau électrique assez denses et touffus !

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Mais tout a été repéré et tout fonctionne bien. Tous les essais et tests ont été concluants… heureusement !

L’arbre d’hélice

Un cordage s’est pris dans l’hélice. Nous l’avons enlevé : merci la trappe d’accès prévue pour le moteur hors-bord, qui nous évite de plonger sous le bateau !
Après quelques heures de navigation, nous constatons une vibration très désagréable à certains régimes du moteur. Un test rapide dans le port de Paimpol par un professionnel diagnostique une ligne d’arbre faussée. Après contact avec l’assurance, un expert et le chantier, le remplacement est décidé.

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L’arbre est tronçonné
Il faut soulever le moteur pour pouvoir faire glisser l’arbre : pas simple !
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Un arbre tout nouveau !

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C’est tout neuf !
On en profite pour changer le tourteau, vérifier le joint humide et remplacer un silent-bloc défectueux.
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C’est fini !

Nous avions hésité à effectuer la réparation à cause du prix et de l’immobilisation du bateau (quelques jours). Mais, vu le confort après travaux, nous nous sommes félicités de cette intervention.

L’antidérapant du pont

Les pointes de diamants s’émoussent, le gel coat disparaît petit à petit dans les parties les plus utilisées. Après de nombreux échanges avec la maison Wrighton, des plaisanciers et des professionnels divers, nous avons opté pour la rénovation des parties antiglisses à l’aide de peinture bicomposant, à laquelle on ajoute en dernière couche des billes de 50 microns.

1° étape : nettoyage de base du pont et de la jupe

2° étape : à l’aide de scotch-brite à la machine ou à la main, dépolissage du gel-coat sur les pointes de diamant.

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3° étape : dépoussiérage poussé : aspirateur et soufflette à air comprimé.

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4° étape : masquage au ruban adhésif de toutes les parties à protéger. Très long et requiert beaucoup de minutie pour un résultat parfait.

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5° étape : passage du primaire d’accrochage [bicomposant] au petit rouleau mousse et à la brosse souple de 20.

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6° étape : passage de la première couche [bicomposant] au petit rouleau mousse et à la brosse souple de 20. Un dernier passage à la brosse de 40, pratiquement sans peinture, pour faire éclater les petites bulles qui restent. Le résultat est très flatteur.

7° étape : passage de la deuxième couche au petit rouleau mousse et à la brosse souple de 20. Nous avons incorporé 20 % de micro billes.

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8° étape : décollage du ruban de masquage.

9° étape : petites retouches à main levée (pour des raisons esthétiques) dans les parties abimées par le masquage ou oubliées. Ne pas trop solliciter avant une semaine pour que toutes les réactions chimiques se fassent complètement.

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Le travail est long, le mieux est de travailler à deux pour se relayer afin d’éviter la fatigue due à la grande attention permanente à ne pas tacher accidentellement d’autres parties du bateau, de renverser un pot, de lâcher une brosse,…

Le résultat est parfait, aussi bien au plan de la qualité du recouvrement que de celui de l’antidérapant.

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