Corse : côte est
C’est au nord-est et au sud-est de l’île, la côte la plus intéressante.
C’est au nord-est et au sud-est de l’île, la côte la plus intéressante.
Notre bateau ne pouvant guère naviguer à une moyenne supérieure à 5 nœuds, il faut compter un minimum de vingt heures pour la plus courte traversée de 100 milles.
Il est plus sûr d’arriver au petit matin sur l’île : en cas de panne d’instruments, on voit les feux d’assez loin et surtout les montagnes émergent doucement de façon magique ; elles sont en effet très hautes sur l’horizon, ce qui surprend toujours après 20 heures de platitude ! Nota : il faut s’habiller très chaudement car la nuit est toujours froide en mer, même en Méditerranée !
Nous avons effectué les traversées suivantes :
Les distances varient en fonction de la route suivie qui n’est jamais directe ! Le courant Ligure, d’est en ouest, modifie en permanence la trajectoire. Nous n’avons jamais réussi à traverser entièrement à la voile ; la pétole se manifeste souvent au milieu de la traversée ; il est vrai que nous avons toujours visé des moments plutôt calmes dans les prévisions météo.
Les rencontres sont de deux types :
En été on n’est jamais seuls sur la route continent/Corse. D’autres voiliers, des pêcheurs, des ferrys ou des cargos nous « tiennent compagnie ». Le pire que nous avons rencontré sont les filets maillants dérivants dont la longueur de plusieurs kilomètres est parfois un obstacle sérieux à la navigation. De nuit, ils sont signalés par des feux clignotants mais nous avons lu le récit de bateaux pris dans ces câbles d’acier et la difficulté à en sortir.
Nous avons rencontré des bancs de thons, des dauphins, des baleines.
St Tropez, Cannes,…
Les rencontres de stars du nautisme n’ont pas manqué.
La navigation dans cette partie de la Méditerannée comporte trois caractéristiques :
Comme l’amarrage se fait souvent « à cul », nous avons conçu un passerelle pour accéder plus commodément au quai.