Nous avons abordé dans trois bases dont les finalités semblent différentes : la base anglaise de Port Lockroy, largement tournée vers le petit commerce local (!), la base américaine de Palmer consacrée à la recherche biologique et la base chilienne de Videla qui fait acte de présence l’été.
Base/abri Dorian : il s’agit juste d’un abri bien équipé pour les chercheurs en expédition courte. Nous sommes allés à terre en annexe, en évitant les growlers !
Au fond, le mont Français qui culmine à 3000 mètres et se trouve environ à 25 km de nous.
Sur les traces de Charcot, une rencontre émouvante. Gravé dans la pierre par Charcot pour noter les niveaux de marée, ce « F » signale une présence française très ancienne, en 1904. Jean-Baptiste Charcot a décidé d’hiverner dans une baie de 1,5 mile nautique de large au nord de l’île Booth. Ce lieu, à 62° 59′ S, 60° 33′ O, fait partie de l’archipel Wilhelm et est nommé Port-Charcot. (Voir Wikipédia)
Base/abri Dorian
Au fond, le mont Français qui culmine à 3000 mètres et se trouve environ à 25 km de nous.
Canal Lemaire
On avance très lentement dans ce chaos de glace
Mont Français Vu de l’île Lemaire ?
Près de port Charcot La glace ayant commencé à nous entourer, nous avons cherché un autre « refuge » !
Sur les traces de Charcot, une rencontre émouvante
Nous nous nous sommes embarqués pour une croisière en Antarctique en janvier 2005.
Partis sur Vaïhéré d’Ushuaïa, nous avons classiquement descendu le canal Beagle, puis depuis Porto Toro, nous avons mis le cap sur l’archipel Melchior où nous sommes arrivés trois jours et demi plus tard.
tNous avons navigué dans la péninsule, jusqu’à ce que les glaces nous arrêtent, bien avant la station russe de Vernasky que nous n’avons pas pu atteindre.
Nous avons observé beaucoup d’animaux, dont les manchots et les baleines et vu des paysages somptueux et bien sûr de nombreux icebergs. Nous avons fait quelques rencontres, en particulier dans les bases et la vie à bord s’est déroulée dans une ambiance très chaleureuse.
Vaihere nous attend à Ushuaïa (Argentine) où l’avion atterrit . C’est une ancienne garnison et prison. C’est tellement loin de tout que la TVA y est supprimée en compensation ! Les prix sont assez bas à la suite de la grande dévaluation des années 2002/2003. Nous y avons rencontré de nombreux français qui y travaillent.
La traversée du Drake
C’est environ 1000 km entre le cap Horn et l’archipel Melchior qu’il faut franchir d’une seule traite. Nous avons rencontré des calmes, des vagues et de la houle, un vent assez fort par moment et même un peu de neige une fois passée la convergence antarctique qui sépare les eaux du nord de celles du sud.
Les quarts
Trois heures de quart toutes les douze heures, pendant plus de soixante-douze heures nous donnent l’occasion de rencontrer les autres équipiers, le froid, la nuit, la neige, mais aussi le soleil, les oiseaux…
Le retour
Pendant trois jours et trois nuits nous avons traversé à nouveau le Drake avec un temps normalement agité pour la saison et le lieu.
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